• (1). Bismi-l-lâhi-r-rahmâni-r-rahîm (2). Al-hamdu li-llâhi rabbi-l-câlamîn (3). Ar-râhmâni-r-rahîm (4). Maliki yawmi-d-dîn (5). 'iyâka nacbudu wa iyâka nastacîn (6). 'Ihdina-s-sirâta-l-mustaqîm (7). Sirâta-l-ladîna ancamta calayhim, gayri-l-magdubi calayhim, wa la-d-dâllîn.

    (1). Au nom de Dieu, Le Tout Clément, Le Tout Miséricordieux. (2). Louange à Dieu, Seigneur des Mondes (3). Le Clément, Le Miséricordieux. (4). Maître du jour du Jugement. (5). C'est toi que nous adorons, de Toi seul implorons le secours. (6). Guide-nous dans le droit chemin. (7). Chemin de ceux que Tu as comblé de bienfaits, non de ceux que Tu réprouves, ni des égarés.


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  • Sourate 2, Verset 255
    Ayyat al-koursi
    "Dieu! Point de divinité à part Lui, Le Vivant, Celui qui subsiste par lui-même "Al-Qayyoûm". Ni somnolence ni sommeil ne Le saisissent. À Lui appartient tout ce qui est dans les cieux et sur la terre. Qui peut intercéder auprès de Lui sans Sa permission? Il connaît leur passé et leur futur. Et, de Sa science, ils n'embrassent que ce qu'Il veut. Son trône "Koursi", déborde les cieux et la terre, dont la garde ne Lui coûte aucune peine. Et Il est le Très Haut, le Très Grand."

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  • L'interdiction d'écouter un sorcier, un magicien, ou un diseur de bonne aventure, même si l'intention n'est pas de faire le mal

    Le Prophète (صلى الله عليه و سلم) a dit : "Celui qui se rend chez un sorcier et croit en ce qu'il dit a de ce fait renié ce qui a été révélé à Mouhammad". (Al-Boukhari) 

    D'après Yahya Ibn Sa'id, d'après Oubaydoullah Ibn 'Omar Al-Omari, d'après Safiyah (رضي الله عنها), le Prophète a dit : "Quiconque va voir un diseur de bonne aventure, et le questionne sur quelque chose, ses prières ne seront pas acceptées pendant quarante nuits". (Mouslim)

    Abou Hourayra (رضي الله عنه) a dit : "Le Prophète a dit : "Quiconque va voir un diseur de bonne aventure, ou un devin, et croit à ce qu'ils lui disent, devient mécréant en ce qui a été révélé à Mohammad"". (Al-Hâkim)

    D'après Ibn Masoud (رضي الله عنه) : "Quiconque va voir un diseur de bonne aventure ou un sorcier, et qu'il croit à ce qu'ils lui disent, alors il n'a pas crus à ce qui a été révélé à Mouhammad". (Al-Bazzar)

    La préference pour le malade de se soigner tout seul s'il en est capable

    D'après le Prophète (صلى الله عليه و سلم) à propos des soixante dix mille membres de la communauté qui entrerait au Paradis sans avoir subi un examen de compte ni un châtiment, il y dit : "ce sont ceux qui n'exorcisent pas et ne le sollicitent pas pour eux-mêmes et ne tirent pas de mauvais augure (des phénomènes naturels) et se confient à leur Maître". (Mouslim n° 220)
    Ibn Taymiya (رحمه الله) a dit : "Il fait l'éloge de ces gens en disant qu'ils ne demandent à personne de les exorciser. L'exorcisation est de l'espèce de l'invocation. Et ils ne la demandent à personne". On l'a rapporté en ces termes : "Ils n'exorcisent pas" ce qui est erroné. Car il est bon de s'exorciser et d'exorciser autrui. Le Prophète (صلى الله عليه و سلم) s'exorcisait et le faisait pour d'autres, mais ne le demandait à personne. S'exorciser soi-même est comme prier pour soi-même ou pour un autre. Ce qui est recommandé. En effet, tous les Prophètes ont imploré Allâh et lui ont demandé (de satisfaire leurs besoins) comme Allâh l'a indiqué dans les histoires d'Adam, d'Abraham, de Moïse et d'autres". (Madjmou al-Fatawa, 1/182)

    Ibn al-Qayyim (رحمه الله) a dit : "Cette expression a été introduite par erreur dans le hadith par certains rapporteurs". (Hadi al-arwah, 1/89)

    Après le traitement

    Il faut tout d'abord remercier Allâh (تعالى) pour cette guérison, et se rapprocher d'avantage de Lui.

    Ensuite, il faut absolument que le malade fasse régulierement les actes de préventions, car il est plus vulnerable que les autres, et dans le cas d'une sorcellerie, il pourrait de nouveau être la cible de celui qui lui a envoyé son premier sort.


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  • Les qualités requises de l'exorciste

    - Ses actes et ses propos doivent refléter un monothéisme pur.

    - Il doit être imprégné de la crainte et de l'obéissance d'Allâh, mieux sa relation avec Allâh sera, plus vite la guérison aura lieu.

    - Il doit réciter le Coran correctement, en conformité avec les règles de lecture.

    - Il doit suivre la Sounna du Prophète (صلى الله عليه و سلم) et s'écarter des innovations.

    - Il doit être informé des caractéristiques des djinns, et savant dans la science de l'exorcisme

    - Il doit lui même se proteger contre les risques de vengeance par les actes de prévention légaux.

    Les risques que prend l'exorciste

    Ibn Taymiya écrit : "Il se peut que le djinn soit plus fort que le raqi et ne veille pas sortir du possédé, il se peut que le raqi soit plus faible que le djinn et risque de ce fait d'etre l'objet des méfaits du djinn. Pour toutes ces raisons il est indispensable pour celui qui veut pratiquer la roqya de multiplier les invocations, de mettre sa confiance en Allâh et d'etre toujours armé des versets du Coran, notamment du verset du trone".

    La permission de demander un salaire pour le traitement

    D'après Abou Sa'îd Khoudri (رضي الله عنه), le Prophète (صلى الله عليه و سلم) envoya quelques uns de ses compagnons dont Abou Sa'îd Al-Khoudri en expédition. Ils firent halte en chemin au camp d'une tribu Arabe et demandèrent l'hospitalité aux gens, mais on la leur refusa. A ce moment là le chef de la tribu se fit piquer par un scorpion et les gens vinrent aux voyageurs pour leur demander s'ils avaient un médicament ou une formule avec laquelle ils pourraient guérir leur chef.
    Abou Said dit : "Oui, nous avons cela, mais comme vous nous avez refusé l'hospitalité, nous ne le traiterons pas à moins que vous nous donniez quelque chose".
    Ils promirent de leur donner des chèvres (selon certaines traditions, 30 chèvres), et Abou Said alla réciter la sourate Al-Fatiha et frotter sa salive sur l'endroit atteint. Le chef se sentit soulagé de l'effet du poison et les gens de la tribu leur donnèrent les chèvres promises.
    Mais les compagnons se dirent : "Ne prenons pas les chèvres avant d'en avoir parlé au Saint Prophète", car ils ne savaient pas s'il était permis de recevoir une rétribution pour ce qu'ils avaient faits. Ils vinrent donc auprès du Saint Prophète et lui relatèrent ce qu'il s'était passé. Le Prophète sourit et leur dit : "Comment saviez-vous que la sourate Al-Fatiha pouvait aussi être utilisée pour guérir de tels maux ? Prenez les chèvres et allouez m'en aussi ma part". (Al-Boukhâri n°2276, Mouslim n°2201, Tirmidhi, Ahmad, Abou Dawoud et Ibn Mâja)

    Dans Sahîh Al-Boukhâri, la tradition rapportée selon 'Abdullâh Ibn 'Abbâs sur l'incident contient les mots suivants du Saint Prophète : "Au lieu d'avoir agi différemment, mieux vaut que vous ayez récité le Livre d'Allâh et en ayez accepté le paiement".

    D'après Ya'li Ibn Murra, une femme est venue trouver le Prophète (صلى الله عليه و سلم) accompagnée de son fils pris de démence : "Sors, ennemi d'Allah, je suis le Messager d'Allah" dit-il, et le gamin fut depuis guéri.
    Sa mère, rapporta-t-il, offrit au Prophète du beurre fondu et deux béliers dont il prit un seul. (Ahmad 4/171-172)

    Parmi les signes qui dévoilent le sorcier ou le charlatan

    - Il garanti la guérison, alors que celle-ci ne depends que de la volonté d'Allâh (تعالى).

    - Il connait le nom du malade et la raison pour laquelle il est venu, afin de prouver ses capacités, il ne prouve en fait rien d'autre que son égarement.

    - Il demande au malade le nom de sa mère.

    - Il prend un objet appartenant au malade, que ce soit un vetement ou autre

    - La demande d'un animal présentant des qualités particulières pour l'immoler.

    - La récitation de paroles incompréhensibles. Il le fait généralement à voix basse pour ne pas se faire entendre.

    - Donner au malade un talisman contenant des lettres détachées, des signes étranges, des carrés ou des chiffres. C'est en fait une sorcellerie écrite.

    - Il donne des choses au malade afin qu'il les enterre.

    - Il murmure dans l'oreille du malade des mots incompréhensibles.

    - Il demande au malade de ne pas toucher une matière quelconque pendant un certain temps.

    - Il travail en collaboration avec un djinn.


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